Catégories
Histoire Histoire du tourisme

Qui était Jean-Antoine-Dominique Chanony (1801-1869) ?

⏱ Temps de lecture : 11 minutes.

Le 8 mars dernier la ville de Gérardmer annonçait qu’elle venait de rénover la tombe de Jean-Antoine-Dominique Chanony. Les gérômois sont nombreux à connaître ce nom qu’ils associent à l’invention du pédalo et aux prémices du tourisme à Gérardmer. Chanony est bien souvent qualifié de « Premier touriste ». Ce qualificatif incorrect, tout comme son hypothétique invention du pédalo, ne rendent pas entièrement hommage à cet homme important pour l’histoire de Gérardmer. En menant des recherches un peu plus approfondies que les redites habituelles, le personnage de Chanony se révèle bien plus remarquable.

Signature de Chanony au bas d’un courrier adressé au Préfet des Vosges en 1864 (Arch. dép. Vosges, 368 S 1)

Jean-Antoine-Dominique Chanony naquit le 20 germinal an IX (10 avril 1801) d’Étienne Chanony, perruquier et de Françoise Rouvier, sa femme1. Le père Chanony avait intégré la corporation des perruquiers nancéiens2, puis la Révolution lui avait donné l’occasion de changer de métier. Les têtes poudrées, le fond de commerce des perruquiers, avaient pour la plupart émigrés. Elles laissaient tous les perruquiers au chômage3. Il intégra ensuite l’administration du département de la Meurthe à la fin du XVIIIsiècle4, puis vers 1802, administra quelques temps une maison de prêts sur gages5. Son fils, Jean-Antoine-Dominique fut donc élevé dans une famille lettrée, au contact des familles de la noblesse et de la bourgeoisie nancéienne. Ce n’est donc pas étonnant de le voir faire de grandes études et devenir professeur de langues anciennes. D’un tempérament aventurier et probablement très curieux du monde, le jeune Chanony, effectua son premier voyage en Suisse en 18276. Il donna ensuite ses leçons aux riches familles nancéiennes qu’il avait probablement cotoyé durant sa jeunesse. Durant ces années de professorat, il publia notamment plusieurs manuels de latin et d’italien (voir la bibliographie en fin d’article). En 1842, il aurait créé une école privée à Jarville-la-Malgrange. Mais le choléra se mit à ravager toute la région. Chanony fut contraint de laisser l’enseignement de côté pour mobiliser son énergie dans le combat contre l’épidémie7. En 1848, il publie un nouvel ouvrage. Il s’agit d’une sorte de traité de civilité intitulé Grand papa le vaillant ou le bien mène au bonheur8. Le récit est découpé en 5 soirées durant lesquelles il formule toutes sortes de préceptes à destination des enfants. Il y a évoque par exemple les soins du corps, les soins de l’âme, les devoirs envers la société, les particuliers et leur famille.

Lorsque sa mère mourut le 9 avril 1850, il vendit la propriété qu’il possédait à Jarville-la-Malgrange9 et continua à voyager. Il fit à nouveau un voyage en Italie et en Suisse, puis se mit sur la route d’une destination plus lointaine : l’Algérie en passant par l’Espagne. Les récits de ces deux périples firent l’objet de publications imprimées. On retrouve ces deux ouvrages librement consultables sur Gallica.

Ce fut immédiatement après ces grands voyages qu’il vint s’installer à Gérardmer. Il s’y fixa au printemps 185310, ni en touriste, ni en villégiateur. En effet, contrairement aux touristes et aux villégiateurs qui sont caractérisés par le brièveté et la saisonnalité de leur présence, Chanony avait choisit Gérardmer pour y vivre, l’été comme l’hiver11. D’ailleurs, lorsque sa sœur décède à Gérardmer (elle est enterrée avec lui) le 16 février 1856, en plein hiver, c’est bien Jean-Antoine-Dominique Chanony qui déclare le décès.Nous constatons également dans les Délibérations du Conseil général des Vosges qu’il fut nommé pour le canton de Gérardmer dans un jury d’expropriation en 1856 et pour lequel il fallait remplir la condition de posséder son domicile réel dans le canton. Il ne fut donc pas un touriste et encore moins le premier. De nombreux voyageurs venaient déjà visiter Gérardmer et sa vallée depuis au moins la fin du XVIIIe siècle. On peut citer ici en exemple, un extrait de la notice réalisée par Léopold Bexon (lieutenant général au bailliage de Sarregumines et gérômois de naissance) en 1778 :

Les habitants de Gérardmer sont honnêtes envers les étrangers : il est peu de jours de l’été qu’il n’y en vienne visiter cette contrée singulière. (Arch. dép. Vosges, 1 C 64).

Chanony s’installa donc à Gérardmer pour y passer une retraite laborieuse dans un coin de la Lorraine dont il était visiblement tombé amoureux. S’il ne fut pas un touriste à Gérardmer, Chanony fut sans doute le premier promoteur du tourisme. En 1894, Charles de Meixmoron de Dombasle, le célèbre peintre lorrain, se rappelle de Chanony qu’il avait un peu connu :

« Je longe les murs du chalet Noettinger, et mon souvenir, remontant à quelque trente ans en arrière, se reporte à l’époque où son propriétaire d’alors, Chanony, chantait en petits opuscules qu’il jetait à tous vents les charmes de Gérardmer. Bien peu de curieux répondaient à ces appels. »12

Au cours de ces premières années à Gérardmer, dans sa ferme de Rouen au bas des Xettes, il fit quelques expériences agricoles qui lui valurent un récompense du Comice agricole de Saint-Dié13. Par la suite, Chanony s’investit beaucoup pour la ville de Gérardmer et ses habitants. Il joua notamment un rôle important dans l’implantation d’une caisse d’épargne et voulut établir un orphelinat. On lui attribue également de très généreux dons aux écoles pour récompenser et encourager les élèves. Chanony qui était privé de l’usage de son bras depuis sa naissance, voulut aussi aider ceux qui pouvaient présenter le même handicap. Il publia en juillet 1859 une petite brochure intitulée Un bras invalide.

Un bras invalide, imprimerie Grimblot, veuve Raybois et comp. 1858. Arch. dep. Vosges, 1 M (non classé).

Elle était destinée aux soldats mutilés au cours de la Campagne d’Italie que la France était en train de mener contre l’empire autrichien. Son handicap, dit-on, l’avait aussi conduit à améliorer une barque pour qu’il puisse naviguer sur la lac. De cette « invention », il n’en fait pas mention dans cette petite brochure. La première occurrence de cette histoire de pédalo remonte à 1909 dans les colonnes du numéro de Noël de Gérardmer Saison. Louis Géhin évoque la figure de Chanony et le présente comme le « Premier touriste » et cite le témoignage de Félix Martin, un ancien maire de Gérardmer, qui avait bien connu Chanony dans les années 1860. Il évoque son infirmité et la fameuse invention :

« Il était privé du bras droit et néanmoins il était très expert en toutes de travaux manuels, surtout en menuiserie. Il avait construit lui-même une barque qu’il actionnait au moyen de pédales. »

La description de l’engin ne nous dit pas si les pédales servaient à actionner le gouvernail ou si elles servaient à faire avancer le bateau. Il est tout à fait possible que l’embarcation n’ait absolument rien à voir avec un pédalo actuel. Mais voilà, à partir de ces deux petites lignes, tout le monde a repris l’information en la simplifiant abusivement : « Chanony a inventé le pédalo ! ». En réalité, un système allemand semblait exister depuis le début du XIXe siècle et plusieurs inventeurs français s’en attribuaient la paternité quelques années après Chanony14. Au final, la question reste en suspend : la barque de Chanony était-elle un prototype de pédalo ? Disons que c’est possible …

Promoteur de la Percée des Vosges

Mais ce qui l’occupa le plus, c’est le grand projet de Percée des Vosges. L’idée était simple et extraordinairement ambitieuse : relier les Vosges à l’Alsace par un tunnel ferroviaire. À partir de 1860, il fit tout son possible pour que Gérardmer fût sur le trajet de la percée. Il constitua autour de lui le « Comité de Gérardmer » pour défendre cette idée auprès du préfet et des ministères. Il multiplia l’édition de petites brochures expliquant l’intérêt de cette option. Aux Archives départementales, dans la série S, on retrouve dans le dossier de la « Percée des Vosges »15 de nombreux courriers signés par Chanony. Il y développe l’idée d’un tunnel sous la Schlucht prenant dans le vallon de Belbriette et débouchant en Alsace.

[Carte et] Coupe vertical de la chaîne des Vosges au canton de Gérardmer pour servir aux études du chemin de fer d’Epinal à Colmar. Nivellements / faits par Mr. Drouin, Agent-Voyer. Extrait de la carte de l’Etat-Major

Les Ponts-et-Chaussées privilégiaient un tracé plus court et directe prenant à Retournemer et passant à l’aplomb du Hohneck. Mais cette option fut combattue par Chanony car elle nécessitait l’asséchement ou l’endiguement du lac de Retournemer et de lourds aménagements ferroviaires sur les contreforts du lac de Longemer. Même s’il était séduit par la beauté des infrastructures ferroviaires, il pensait aussi aux sites naturels de la vallée qui attiraient déjà quelques touristes :

« Les deux lacs donnent à notre vallée un caractère tout particulier […]. Le canal avec ses eaux, ses écluses, ses plantations, son tunnel, le chemin de fer et ses tranchées, ses terrasses suspendues au dessus de précipices ne détruisent rien du paysage, il y ajoutent même beaucoup. Nos railways (chemins de fer) produiront des effets semblables dans la vallée de la Fecht, oui, mais il détruira Retournemer, il endiguera la rive la plus pittoresque de Longemer et de l’un à l’autre, il n’aurait ni saillie, ni grandeur. »16

Finalement, malgré ses efforts et son infatigable activité, ce fut l’option Remiremont-Mulhouse qui l’emporta… La guerre qui éclata en 1870, interrompit ces projets de tunnels sous-vosgien17. L’idée réapparut à plusieurs reprises au cours des décennies suivantes18, mais sans jamais se concrétiser.

Chanony mourut en mars 1869 et le maire de Gérardmer, maître Marion, lui rendit hommage lors de son enterrement. On retrouve cet hommage dans les colonnes de La Morale indépendante du 18 avril 1869 :

Pour sa succession, Chanony avait prévu un testament. Il était en effet resté célibataire toute sa vie. C’est Justine Perrin, la fille de sa deuxième sœur (Barbe Chanony) qui hérite de la petite fortune de son oncle. Les dispositions du testament de Chanony prévoient également une rente pour la personne qui se sera occupé de lui à la fin de sa vie. Il donne également 200 francs aux plus méritants des déposants de la caisse d’épargne de Gérardmer19.

La déclaration de succession indique également qu’une barque a été omise à l’inventaire après-décès. Elle a été vendue le 18 juin 1869 pour 20 francs. Serait-ce la fameuse barque prototype de pédalo ? Peut-être bien.

Chanony fut donc inhumé à Gérardmer, là où il avait choisi de passer les dernières années de sa vie. Comme il s’agit d’une concession perpétuelle et que Chanony n’a pas eu descendance directe pour prendre soin de sa tombe, c’est la ville de Gérardmer qui en a la charge. La tombe qu’il partage avec sa sœur Marguerite vient donc d’être restaurée. C’est une grosse boule de granit sur laquelle figure, à côté de leurs noms et dates, un portrait de Chanony. On remarque que sa date de naissance est erronée : peut-être le résultat d’un calcul un peu rapide ou d’une erreur de conversion du calendrier républicain.

Remerciements à Damien N. pour avoir passé quelques heures à farfouiller pour moi ; à Clément D. pour avoir retrouvé la trace de Étienne Chanony dans ses notes ; et à SARA (https://demarches.nancy.fr/culture-et-loisirs/bibliotheques-sara/) de la BM Stanislas pour son aide.

Illustration d’en-tête : Matin sur le lac de Gérardmer / Charles Meixmoron de Dombasle (1839-1912). Huile sur toile. Galerie Delvaille : https://www.anticstore.com/matin-sur-lac-gerardmer-77757P

Bibliographie de Chanony

Grammaire latine, par Chanony…, impr. de C.-J. Hissette (Nancy), 1829. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302201143

Grammaire italienne, par Chanony…, Hachette (Paris), 1835. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302201112

Nouvelle grammaire italienne (Deuxième édition contenant des corrections…) par Chanony…, Maire-Nyon (Paris) | Dupont (Nancy) | Vidart, Senef () | , 1838. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30220113r

Grammaire italienne, par Chanony…, Mme Maire-Nyon (Paris), 1840. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30220112d

Quelques Considérations sur le projet de marché couvert de Nancy. (Signé : Chanony.), impr. de Vve Raybois (Nancy), 1848. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30220121c

Mémoire d’un voyage à pied en Italie / par Chanony, Hinzelin (Nancy), 1851. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302201174

Extrait de « L’Impartial » du 30 mai 1852 . (Publié par Chanony.), Impr. de Hinzelin (Nancy), 1852. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb36379000b

Journal des campagnes du commandant Rougelin, de 1791 à 1814 [édité par Chanony], impr. de Hinzelin (Nancy), 1852. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb312537743

Mémoire d’un voyage en Algérie, et retour par l’Espagne / par Chanony, C. Hingray (Paris), 1853. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30220119t

Un Bras invalide. (Signé : Chanony. [1er juillet 1859.]), impr. de Grimblot, Vve Raybois et Cie (Nancy), 1859. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302201232

Quelques Observations sur les caisses d’épargne. (Signé : Chanony, 10 février 1859.), impr. de Hinzelin (Nancy), 1859. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30220122q

Chemins de fer de Remiremont et de Saint-Dié à Colmar / [signé : Chanony], impr. de A. Lepage (Nancy), 1860. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30220107t

Chemins de fer de Remiremont et de Saint-Dié à Colmar / [signé : Chanony, mai 1860], impr. de Vve Raybois (Nancy), 1860. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302201085

Chemins de fer de Saint-Dié et de Remiremont à Colmar / [signé : Chanony, 12 juin 1860], Impr. d’A. Cabasse (Épinal), 1860. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30220109h

A M. le rédacteur du Courrier des Vosges. (Lettre de Chanony au sujet du chemin de fer de Nancy à Saint-Dié et de la traversée des Vosges.), impr. de Vve Raybois (Nancy), 1860. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30220104s

Au Conseil municipal de Gérardmer. (Rapport de Chanony. Au sujet des caisses d’épargne.), impr. de Vve Raybois (Nancy), 1861. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30220106g

Mémoire d’un voyage à pied dans la Suisse, le Tyrol, l’Autriche et le nord de l’Italie, par Chanony, impr. de Vve Raybois (Nancy), 1861. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30220118g

Impôt du sel (par Chanony), impr. de A. Lepage (Nancy), 1862. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30220116s

Examen des objections faites par les partisans du chemin de fer de Remiremont-Mulhouse à celui d’Épinal-Colmar. (Signé : Chanony.), impr. de Vve Raybois (Nancy), 1867. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30220110q

Aperçu d’un chemin de fer de Saint-Dié à la Schlucht. (Signé : Chanony.), impr. de Vve Raybois (Nancy), 1867. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302201054

Percée des Vosges. Projet mixte de Remiremont à Wesserling et à Munster. (Signé : Chanony.), impr. de Vve Raybois (Nancy), 1868. Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302201201

Grand-Papa le vaillant, ou le Bien mène au bonheur, par Chanony. (Suivi de Vie de sainte Anne, Ste Marguerite, Ste Claire, St Nicolas, Ste Brigitte, Ste Françoise.), chez le éditeurs de la « Bibliothèque universelle » (Paris), . Voir en ligne : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30220115f

Notes

1Archives municipales de Nancy, 2 E 35, fo 94 verso. Voir en ligne : http://recherche-archives.nancy.fr/viewer/series/2_E/2_E_35/

2Samira Djeffel, Corporations et pouvoirs publics au xviiie siècle à Nancy : étude institutionnelle et contentieuse. Droit. Université Nancy 2, 2010, p. 130. Voir en ligne : https://hal.univ-lorraine.fr/tel-01752740/document

3Le Courrier des tribunaux : journal de jurisprudence et des débats judiciaires, 16 mars 1828, « Les Perruquiers ». Voir en ligne : #https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5076447k/f1.item

4Archives départementales de Meurthe-et-Moselle, L 84 (Procès-verbaux des séances du directoire du département du 2 août 1790 au 29 vendémiaire an IV), fo 13 recto.

5Guérard, Notice sur le mont-de-piété de Nancy, Nancy, Imprimerie A. Lepage, p. 60. Voir en ligne : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96309807/f66.image.r=chanony

6Jean-Antoine-Dominique Chanony, Mémoire d’un voyage en Algérie, et retour par l’Espagne, Paris, Charles Hingray éditeur, 1853, p. 183.
Extrait : « C’est pour la dixième fois, que je rentre dans mon pays. Je n’éprouve donc plus l’anxiété palpitante, avec laquelle j’y revenais, il y a 24 ans, de mon premier voyage en Suisse. »

7Cet épisode est évoqué par maître Marion à la mort de Chanony, mais nous n’avons pas pour le moment corroboré l’information. La Morale indépendante, journal hebdomadaire, 18 avril 1869. Voir en ligne : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2984424/f304.item

8Bibliothèque Stanislas (Nancy), fonds lorrain 1690.

9L’Espérance : courrier de Nancy, 21 avril 1850, p. 4. Voir en ligne sur limedia kiosque : https://kiosque.limedia.fr/ark:/31124/dd8m64stqftlhlds/p4

10Archives départementales des Vosges, 3 P 1915, 3 Q 18/15. Chanony rachète une ferme à Rouen, au bord du lac, provenant de la succession de Gérard Lecomte.

11Rapports et délibérations du conseil général des Vosges, année 1856. Voir en ligne : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k61512173/f168.item.r=%22Chanony%22).

12Charles Meixmoron de Dombasle, « Autour du lac de Gérardmer » dans l’Annuaire du club alpin français, 1894. Voir en ligne : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9609741d/f477

13L’Espérance : courrier de Nancy, 19 septembre 1858, p. 3. Voir en ligne : https://kiosque.limedia.fr/ark:/31124/d0qljm4dx11snkp0/p3.item.r=chanony

14https://fr.wikipedia.org/wiki/Bateau_%C3%A0_p%C3%A9dales

15Archives départementales des Vosges, 365 S 1-2.

16Archives départementales des Vosges, 365 S 1, réponse de Chanony à l’ingénieur Gauckler.

17G. Boulanger, « Les chemins de fer transvosgiens » dans Le Pays lorrain, 21e année, 1929, p. 108. Voir en ligne : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k65782579/f114

18En 1904, le projet est à nouveau sur la table, mais cette fois pour une liaison directe entre la France et l’Allemagne. Les enjeux de défense nationale empêcheront naturellement l’aboutissement du projet : L’Est Républicain, 16 mars 1909, p. 1. Voir en ligne : https://kiosque.limedia.fr/ark:/31124/dcrkb1mjn4qbcwn8/p1.item.r=chanony

19 Arch. dép. Vosges, 3 Q 17/182 (déclaration de succession). Le testament a été déposé à l’étude Colin de Nancy le 30 mars 1869.

2 réponses sur « Qui était Jean-Antoine-Dominique Chanony (1801-1869) ? »

Bonjour,
Je lis sur une feuille volante une quittance signée Chanony comme fermier de la seigneurie de Villecomte.
Elle est datée du 10 décembre 1770. Faut-il rattacher ce personnage au Chanony de Gerardmer ?
Avis aux généalogistes ! DC

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.