IsolĂ©e sur son cap Ă l’aplomb de la tĂȘte de MĂ©relle, la villa Kattendyke est connue de tous les visiteurs de GĂ©rardmer. Cette villa a une histoire aussi riche que mĂ©connue. De FrĂ©dĂ©ric de Carcy Ă Henriette Miraud-Thorens, pendant prĂšs de 70 ans, ses illustres occupants ont fait rayonner GĂ©rardmer trĂšs loin. Retour sur les riches heures de la villa Kattendyke.
Kattendyke avant Kattendyke
Avant que Kattendyke ne devienne presque un toponyme Ă part entiĂšre, ce bout de terre avancĂ© sur le lac Ă©tait baptisĂ© la loge. Une ferme et une remise abritaient une famille de fromager. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle la Loge Ă©tait occupĂ©e par Nicolas-Joseph Ătienne, puis par son fils ThiĂ©baut Ătienne. En 1839, la Loge passe Ă un certain GĂ©rard Remy. En 1860, un matin de juillet, il voit accoster un bateau duquel dĂ©barque un drĂŽle de personnage. Ce petit bout de terrain est sur le point de se mĂ©tamorphoser.

Le jour du dĂ©part, en attendant le dĂ©jeuner, jâallai faire une promenade sur le lac, dans lâunique batelet quâun riverain, Pheulpin, louait aux visiteurs. En faisant le tour des rives absolument inhabitĂ©es, je remarquai un espĂšce de cap fort pittoresque oĂč Ă©tait une maisonnette de paysan nommĂ© la Loge. JâĂ©tais surpris que personne nâait eu la pensĂ©e de construire quelques chalets sur les bords de cette belle nappe dâeau. « Nây a-t-il rien Ă vendre ? » demandais-je au batelier. « Non ! Cependant, Remy, qui demeure Ă la Loge, mâa dit, lâhiver dernier, quâil vendrait volontiers ».
â « Menez-moi donc un instant chez Remy ».
Nous abordĂąmes et, un instant aprĂšs, nous Ă©tions attablĂ©s chez un grand paysan vosgien qui vivait avec sa famille Ă la Loge. Il nous offrit le trop indispensable verre dâeau de vie. Et quelle eau de vie ! lâabrutissante boisson est la plaie de la population vosgienne si intelligente et si laborieuse !
â Est-ce que vous voulez vendre la Loge ?
â Pourquoi pas ? [âŠ]
â Combien la vendriez-vous ?
â Quatre mille francs et les Ă©pingles.
â Câest bien cher !
â Câest comme je vous dis.
Politesse, force bonjours et « Revenez nous voir » me fit-il en me reconduisant au bateau. Je rentrai pour le déjeuner.
â Y a-t-il un notaire Ă GĂ©rardmer ? demandais-je Ă lâhĂŽtelier.
â Mais oui. Câest MaĂźtre Poupard qui vient dĂ©jeuner Ă cette table.VoilĂ sa serviette.
Une bonne figure blonde et naïve vint prendre la place indiquée.
â MaĂźtre Poupard, lui dis-je, connaissez-vous la Loge ?
â Oui Monsieur.
â Est-ce que quatre mille francs est un prix raisonnable pour ce coin de terre ?
â Oui Monsieur.
â Seriez-vous assez bon pour venir avec moi chez Remy aprĂšs le dĂ©jeuner.
â Bien volontiers ! »
Nous voilĂ tous en bateau avec Henriette, Elisabeth et Mathilde pour faire le tour du lac. Je montrai la Loge Ă ces dames.
â Si nous achetions cette petite ferme Ă notre fille avec les fonds presque suffisants de sa grande bourse ?
â Ce serait un placement et peut-ĂȘtre, un jour, une bonne affaire.
Je dĂ©barque avec MaĂźtre Poupard ; nous nous attablons de nouveau chez Remy, nous reprenons son eau de vie et, un quart dâheure aprĂšs, MaĂźtre Poupard avait fait lâacte de vente sur papier timbrĂ©, il Ă©tait signĂ© et nous Ă©tions devenus propriĂ©taire de la Loge que Remy gardait comme locataire, moyennant trois cents cinquante francs de fermage ! [FrĂ©dĂ©ric De Carcy, MĂ©moires, Bar-le-Duc, Ă©ditions Serpenoise, 1979, p. 204-205]
Celui qui sâapprĂȘte Ă signer lâacte de vente se nomme FrĂ©dĂ©ric de Carcy (1814-1889). En 1861, câest un militaire Ă la retraite. Il avait eu une carriĂšre dâofficier sous la monarchie de Juillet puis avait occupĂ© des fonctions importantes au plus prĂšs du pouvoir au moment de la RĂ©volution de 1848 et au dĂ©but de la DeuxiĂšme RĂ©publique. Il avait fait parti de la garde rapprochĂ©e du gĂ©nĂ©ral Changarnier. Ce dernier avait Ă©tĂ© candidat Ă lâĂ©lection prĂ©sidentielle pour le camp des monarchistes. Quelques temps aprĂšs, Changarnier Ă©tait nommĂ© commandant de la Garde Nationale. De Carcy frayait dans ce monde des salons et des artistes. CâĂ©tait un vĂ©ritable homme du monde.

Politiquement monarchiste au dĂ©but de sa vie, il ne sâest jamais rangĂ© du cĂŽtĂ© de Louis-NapolĂ©on Bonaparte. Il sâest mĂȘme fait connaĂźtre comme un combattant de lâEmpire. Ă la fin de sa vie, il deviendra ouvertement rĂ©publicain. En 1871, il sera Ă©lu sur la liste rĂ©publicaine aux Ă©lections municipales de Nancy.
De Carcy est mariĂ© Ă Henriette Swellengrebel, la belle-fille du Baron de Kattendyke, qui Ă©tait notamment ministre des Affaires Ă©trangĂšres aux Pays-Bas. Elle nâĂ©tait en effet que sa belle-fille car sa mĂšre lâavait eu dâun premier mariage et son vĂ©ritable pĂšre Ă©tait mort avant mĂȘme sa naissance. Sa mĂšre sâĂ©tait ensuite remariĂ©e trois ans plus tard avec le baron de Kattendyke et Henriette avait Ă©tĂ© Ă©levĂ©e avec ses trois autres filles : Anna, Ida et Elisabeth.
Lorsque de Carcy vient Ă GĂ©rardmer en 1861, il est accompagnĂ© par sa fille Mathilde (nĂ©e en 1851 Ă Paris et dĂ©cĂ©dĂ©e Ă PlombiĂšres-les-Bains en 1918), sa femme Henriette et par sa belle-sĆur Elisabeth. Sur le chemin du retour, câest cette derniĂšre qui propose Ă FrĂ©dĂ©ric de reprendre lâacquisition Ă son compte Ă la condition que FrĂ©dĂ©ric de Carcy lui construise un petit chalet. Trois ans aprĂšs, la maison construite par de Carcy est terminĂ©e et prend le nom de « villa Kattendyke ».
L’acte de vente est rĂ©alisĂ© grĂące Ă une procuration et il n’est donc pas signĂ© en prĂ©sence d’Elisabeth. Comme, celle-ci s’est dĂ©cidĂ©e aprĂšs coup, de Carcy a probablement fait annuler son premier acte de vente et fait refaire, quelques jours plus tard, un acte au nom d’Elisabeth. Celle-ci Ă©tant rentrĂ©e Ă Nancy entre temps, une procuration Ă©tait de fait nĂ©cessaire.
Par la suite, de Carcy et sa belle-sĆur, achĂštent une sĂ©rie de parcelles sur les bords du lac : « Nous achetĂąmes, ma belle-sĆur et nous, plusieurs terrains riverains du lac, alors quâils Ă©taient Ă un prix trĂšs modĂ©rĂ©s. » (Ibid, p. 207). Ils sont dĂ©jĂ conscients de la valeur spĂ©culative que peuvent avoir ces parcelles. Dâailleurs, en 1881, de Carcy se fait cette rĂ©flexion : « Chaque annĂ©e, un ou deux nouveaux chalets surgissent sur les bords de ce lac, oĂč nous avions commencĂ© Ă acquĂ©rir et Ă bĂątir les premiers sans concurrence. Nous eussions pu acheter le tour entier du lac Ă peu de frais : câeut Ă©tĂ© une excellente affaire ! » [Ibid, p. 243]
« Nous avions donnĂ©, en habitant ce coin perdu, un exemple qui ne tarda pas Ă ĂȘtre suivi. »
Dans leur sillage en effet, dâautres viennent sâinstaller sur ces rives pour y vivre la partie la plus agrĂ©able de lâannĂ©e. « Nous avions donnĂ©, en habitant ce coin perdu, un exemple qui ne tarda pas Ă ĂȘtre suivi. » [Ibid, p. 207]
Pour exemple, en 1864, la villa Kattendyke Ă peine terminĂ©e, de Carcy revend Ă M. de Saux et Ă sa femme lâartiste peintre Henriette Brown, un terrain voisin pour y Ă©tablir une nouvelle villa, La Toquade. [Ibid, p. 207]
DĂšs cette Ă©poque, de Carcy Ă©voque la formation dâune « grande sociĂ©tĂ© de capitalistes », « et lâon parle dâun casino, dâun Ă©tablissement hydrothĂ©rapique perfectionnĂ©, dâun grand hĂŽtel, dâun orchestre et de tout ce qui doit donner des distractions Ă ceux qui viendront passer quelques mois pour leur plaisir ou pour leur santĂ© ». De Carcy, entrevoit dĂ©jĂ , 25 ans avant que cela ne se rĂ©alise, le dĂ©veloppement de lâindustrie touristique Ă GĂ©rardmer. Pour la petite histoire, un premier casino avait vu ses statuts dĂ©posĂ©s chez MaĂźtre Poupard dĂšs 1866, mais sans suites. [Arch. dĂ©p. Vosges, 5 E 46/132, 1er aoĂ»t 1866]

Lorsquâils ne sont pas Ă Nancy, les de Carcy et les Kattendyke vivent donc Ă GĂ©rardmer, principalement lâĂ©tĂ© et le dĂ©but de lâautomne. Ils poursuivent ici, leur vie mondaine nancĂ©ienne et reçoivent beaucoup. Les activitĂ©s se partagent entre les bains â des cabines sont construites sur la rive pour abriter les baigneurs â, les excursions en montagne, la musique et les mondanitĂ©s.
En 1881, de Carcy rencontre le notaire gĂ©rĂŽmois Adolphe Garnier. Ce dernier lui explique son projet de sociĂ©tĂ© financiĂšre (il sâagit de la SociĂ©tĂ© des villas et du casino de GĂ©rardmer fondĂ©e en 1882). De Carcy regrette : « Il y a dix huit ans que je rĂȘvais une sociĂ©tĂ© de ce genre et que je lâaurais volontiers dirigĂ©e⊠Maintenant je ne suis plus dâĂąge Ă le faire ».
FrĂ©dĂ©ric de Carcy meurt en 1889, tandis quâĂlisabeth continue de venir rĂ©guliĂšrement Ă GĂ©rardmer jusquâĂ son dĂ©cĂšs le 18 janvier 1905 Ă Paris. Ă la fin du XIXe siĂšcle, la villa accueille d’autres membres de cette grande famille. GrĂące aux listes des touristes publiĂ©es dans GĂ©rardmer Saison, on sâaperçoit que la villa est souvent occupĂ©e par la famille Dollfus et par dâautres personnalitĂ©s protestantes alsaciennes. Les Dollfus sont en effet liĂ©s aux Kattendyke grĂące Ă Ida, la sĆur dâElisabeth. Ida sâĂ©tait mariĂ© en 1848 Ă Jean Dollfus, industriel mulhousien. De cette union Ă©tait nĂ©e Lilla Dollfus qui considĂ©rait Henriette de Carcy comme « sa seconde mĂšre » [Ibid. p. 224] et Adrien Dollfus. DâaprĂšs la brochure Annales touristiques, vues inĂ©dites Ă©ditĂ©e par le Club Cartophile gĂ©rĂŽmois en 2011, la villa est lĂ©guĂ©e par testament Ă Adrien Dollfus en 1905 [information non sourcĂ©e malheureusement non encore vĂ©rifiĂ©e]. Finalement, la niĂšce dâAdrien, la fille de Lilla Dollfus, Henriette Mirabaud-Thorens (1881-1943) devient propriĂ©taire de la villa vers 1907 [Arch. dĂ©p. Vosges, 3 P 1915].

Henriette est mariĂ©e depuis 1903 Ă Robert Mirabaud, un intellectuel issu dâune famille de riches banquiers. Henriette, fille de mĂ©decin, est, elle aussi, une intellectuelle indĂ©pendante et fĂ©ministe. Elle est notamment membre de lâUnion française pour le suffrage des femmes. Elle publie en 1913, depuis la villa Kattendyke, une petit mensuel fĂ©ministe intitulĂ© Pour les femmes. Il se fait lâĂ©cho des combats fĂ©ministes de lâĂ©poque, mais reprend Ă©galement des positions contre lâalcoolisme (son mari devient plus tard prĂ©sident de la ligue nationale contre lâalcoolisme) et pour les droits des animaux. Henriette est en effet trĂšs proche de Marie DiĂ©mer, une figure vosgienne du mouvement fĂ©ministe en France, et qui nâest autre que sa tante paternelle. Par ailleurs, Henriette Mirabaud-Thorens est traductrice de lâanglais ; elle est connue pour ses traductions du poĂšte indien Rabindranath Tagore rĂ©alisĂ©e Ă partir des versions anglaises.

Durant ces annĂ©es, la villa Kattendyke continue dâĂȘtre un lieu de mondanitĂ©. En tĂ©moigne le superbe album amicorum prĂ©sentĂ© Ă la vente en novembre 2020. Cet album dâamitiĂ© de la villa Kattendyke, tenu par Henriette Mirabaud entre 1906 et 1931, contient des dĂ©dicaces de personnages cĂ©lĂšbres tels que le peintre LĂ©on Bonnat, les cantatrices Emma CalvĂ© et Marie Charbonnel, le dessinateur Hansi, la courtisane Caroline Otero.

Au cours de la guerre 1914-1918, Henriette habite une partie du temps Ă la villa. Elle se rend utile Ă lâeffort de guerre en prĂȘtant main forte aux mĂ©decins de lâhĂŽpital complĂ©mentaire comme infirmiĂšre. Avec son mari, ils fondent Ă©galement une SocieÌteÌ du secours fraternel de GeÌrardmer venant en aide aux familles vosgiennes Ă©prouvĂ©es par la guerre.
« NâĂ©tant pas combattant lui-mĂȘme, il a tout fait pour aider ceux dont il aurait tant voulu partager le sort. Et ce quâa Ă©tĂ© pour tous lâaccueil de la villa Kattendyke, aucun des hĂŽtes innombrables de M. et Mme Robert Mirabaud ne pourrait lâoublier. CâĂ©tait un de ces endroits privilĂ©giĂ©s oĂč lâon se sentait de suite chez soi, et oĂč on venait faire provision de courage. Comment ne pas parler ici de Mme Thorens-Dofflus (Lilla Dollfus), cette alsacienne Ă lâĂąme vibrante, fidĂšle Ă tous les souvenirs du grand passĂ© qui allait revivre ? » [Le Christianisme social, n° 2, mars 1936, p. 209. Voir sur gallica.bnf.fr]
Des dĂ©filĂ©s et des cĂ©rĂ©monies militaires sont organisĂ©s aux abords de la villa et Ă Ramberchamp sur des terrains appartenant aux Ă©poux Mirabaud. De ces annĂ©es de guerre, passĂ©es pour partie Ă GĂ©rardmer Ă la villa Kattendyke, Henriette a publiĂ© deux ouvrages : Journal dâune civile (publiĂ© sous pseudo) et En marge de la guerre (accessible en ligne).

La villa Kattendyke, premiĂšre villa de villĂ©giature d’une trĂšs longue sĂ©rie est, de facto, un lieu important pour l’histoire du tourisme Ă GĂ©rardmer. D’abord parce que son inventeur, FrĂ©dĂ©ric de Carcy est peut-ĂȘtre le premier promoteur touristique gĂ©rĂŽmois. Il a l’idĂ©e d’acheter des parcelles pour les revendre ensuite. Par son exemple, il a suscitĂ© l’Ă©dification des premiĂšres villas. On voit aussi, Ă travers ses mĂ©moires qu’il avait une vision presque prĂ©monitoire pour le dĂ©veloppement touristique de la ville. Enfin, les personnages illustres qui furent les invitĂ©s des Kattendyke, de la famille Dollfus et des Mirabaud en firent un lieu de culture, de mondanitĂ©s, d’avant-garde â notamment fĂ©ministe â qui fit rayonner GĂ©rardmer largement au delĂ des frontiĂšres de la Lorraine.
Photographie de couverture signée Pascal Frédéric. Merci à lui.
5 réponses sur « Les riches heures de la villa Kattendyke »
Merci de partager ces informations ! Ătant geromoise de naissance je connais la villa mais j’en ignorais toute son histoire tellement interessante.
Je lis, plutĂŽt relis en ce moment les MĂ©moires de FrĂ©dĂ©ric de Carcy et c’est au cours de cette lecture que j’ai appris la construction de la Villa Kattendycke Ă GĂ©rardmer propriĂ©tĂ© de la famille. Je recommande vivement la lecture de ce livre Ă tous les nancĂ©iens et gĂ©romois curieux de l’histoire de leur rĂ©gion.
Je voudrai apporter les précisions suivantes:
FrĂ©dĂ©ric de Carcy est Ă©galement le bĂątisseur d’un hĂŽtel particulier sis au 37, cours Leopold Ă Nancy, hĂŽtel devenu hĂŽtel de Metz Noblat (par suite du mariage de sa fille unique avec Alexandre de Metz Noblat) puis le GEC.
Bonjour. Le nom Kattendyke Ă©tait dans un coin de mĂ©moire liĂ©e Ă mon grand-pĂšre. Celui-ci ne cessait d’Ă©voquer GĂ©rardmer et la famille Mirabaud comme ce qu’il y avait sans doute de plus beau dans son enfance. NĂ© en 1898, il avait trĂšs jeune perdu sa maman et a Ă©tĂ© Ă©levĂ© par sa grand-mĂšre. Ils vivaient Ă Levallois-Perret. Mais il disait aussi qu’il avait sĂ©journĂ© « chez les Mirabaud » (c’Ă©tait son expression) dans le 16e ou 17e arrondissement de Paris (avenue Marceau ?) et Ă©voquait avec ravissement des hivers passĂ©s Ă GĂ©rardmer, montant en raquettes vers le col de la Schlucht. Ce devait ĂȘtre aux alentours de 1910. Vers la fin de sa vie, mon pĂšre et moi avions pensĂ© lui faire faire le « pĂ©lerinage » Ă GĂ©rardmer mais nous n’avons pas osĂ©, de peut de dĂ©cevoir ses si jolis souvenirs d’enfance. J’aimerais savoir s’il existe encore des documents sur cette pĂ©riode, voire des listes des enfants recueillis par les Mirabaud et ayant sĂ©journĂ© Ă GĂ©rardmer. Merci de votre attention.
Bonjour, merci pour votre tĂ©moignage trĂšs intĂ©ressant. Je n’ai pas connaissance d’archives privĂ©es de la famille Mirabaud. Peut-ĂȘtre y-a-t-il des descendants de cette famille qui possĂšdent de tels documents, mais je n’ai pas l’information.
Simon